Le Festival des VTT sur la plage est débuté à Pentecôte, mais les tickets de la SQ s’en viennent

(Photo FQCQ)

La Ville de Port-Cartier reçoit beaucoup de plaintes ce printemps concernant la circulation en VTT, en pick up ou en jeep sur les plages des secteurs Pointe-aux-Anglais et Pentecôte. Interpellée par les élus, la SQ passera bientôt à l’étape d’émettre des contraventions aux délinquants qui ne respectent pas la loi municipale, qui interdit de circuler avec des véhicules motorisés sur les plages et le littoral.

« C’est un vrai festival du VTT! Les citoyens se plaignent pour le bruit à toute heure, la sécurité et le respect de l’environnement », affirme le maire Alain Thibault. Le festival a commencé tôt ce printemps et prend de l’ampleur depuis que l’on voit circuler des sceaux pleins de capelan sur les réseaux sociaux, selon le maire Thibault.

Des tickets à 100$

En lien avec la direction de la Sûreté du Québec du poste de Port-Cartier, le comité de circulation de la Ville a préconisé la sensibilisation depuis 3 ans. Mais maintenant, on va appliquer le règlement adopté par le conseil municipal de Port-Cartier en 2006 qui prévoit une amende de 100$ pour circuler avec un véhicule motorisé sur les plages.

« Nos policiers ont réalisé plusieurs patrouilles en voiture ce printemps à Pointe-aux-Anglais et Pentecôte, nous confirme le porte-parole de la SQ pour la Côte-Nord Hugues Beaulieu. Les patrouilleurs seront bientôt sur le terrain en VTT. La municipalité a ajouté des panneaux d’information. Tout le monde sait que c’est interdit. On va donner des contraventions », dit-il.

Beaucoup de plaintes

Le maire et résident de Pentecôte Alain Thibault juge fondées les plaintes des citoyens. « Je ne sais pas si les délinquants sont nombreux, mais les plaintes augmentent. Certaines personnes considèrent que cette vieille coutume est un droit acquis. C’est rendu avec des jeeps, même des VUS, sur les plages. »

Le maire de Port-Cartier précise que les Lois québécoises interdisent aussi la circulation en véhicule motorisé sur des zones fragiles comme le littoral, les tourbières et les champs de petits fruits. Ces règlements visent à protéger la végétation, l’élyme des sables par exemple et son réseau de racines, qui agissent pour retenir le sable et constituent une barrière naturelle contre l’érosion des berges.