
Les conditions ont été idéales au printemps sur le territoire de Sept-Rivières, pour l’éclosion des insectes piqueurs. Les amateurs de plein air de Sept-Îles et Port-Cartier en payent le prix cet été. Même en zones urbaines, les moustiques abondent, malgré les investissements des deux villes dans l’arrosage d’insecticide.
Le maire de Port-Cartier Alain Thibault prétend qu’il y avait plus de 200 bibittes sur la moustiquaire de la porte de sa résidence du secteur Pentecôte un matin. «C’est le festival des mouches qui remplace la Féria», ironise le maire Thibault.
Il assure que la Ville de Port-Cartier a maintenu les mêmes investissements d’environ 100 000$ à la firme GDG Environnement pour l’épandage d’insecticide. «On a voulu protéger notre qualité de vie estivale, mais le travail a été moins efficace», conclut Alain Thibault.
Le directeur général de la Ville de Sept-Îles Patrick Gwilliam précise que «les gars de bois l’ont vu venir». À son chalet près de la Réserve faunique de Port-Cartier, personne ne pêche sans filet autour de la tête. La fonte de la neige tardive a créé des conditions favorables aux moustiques, au contraire de l’an dernier.
Selon Patrick Gwilliam, quelques jours de pluie au mauvais moment, ont favorisé l’éclosion d’insectes. L’arrosage de produits biologiques a aussi été maintenu à Sept-Îles, mais il semble que l’invasion de mouches est forte à certains endroits comme au Club de Golf Ste-Marguerite et au Parc Ferland.