
Les marcheurs de Puamun Meshkenu traversent les sept rivières sur le territoire de Port-Cartier, Sept-Îles, Uashat mak Maliotenam pour les trois derniers tronçons de la marche débutée à Pessamit. Le groupe vient de vivre ses deux plus difficiles étapes avec des distances plus longues et plus de côtes. Les marcheurs sont motivés par une quête personnelle et la cause collective de la réconciliation.
Participante attikameck Évangéline Bellemare avoue que c’est dur physiquement, mais les encouragements des gens le long de la 138 et les beautés du paysage compensent. «L’entraide est au rendez-vous! Je poursuis mon cheminement au soleil, parfois en méditation», témoigne-t-elle.
Inspirés par le fondateur de l’organisme, le Dr Stanley Vollant, les gens marchent dans la bonne humeur depuis samedi, selon le directeur de Puamun Meshkenu Jay Launière Mathias. La réconciliation entre les Québécois et les Premières Nations est au cœur de l’initiative. C’est aussi une guérison qui est collective ou personnelle, constate le directeur originaire de Mashteuiatsh.
Le groupe marchera de Uashat à Maliotenam samedi matin lors de la Journée de la Vérité et de la Réconciliation. Toute la population de Sept-Îles et de la communauté innue est invitée à la marche, dont le départ est prévu à 8h30 au Musée Shaputuan. L’arrivée de la grande marche Mamu Nikantetau est prévue sur l’heure du midi au site du Festival Innu Nikamu.
Le Dr Stanley Vollant et le chef Mike Mckenzie se joindront au 13 participants la dernière portion de 15 km qui traverse la Ville de Sept-Îles par le boulevard Laure et la route 138 jusqu’à Maliotenam pour avancer ensemble vers la vérité, la guérison et la réconciliation.