57 motoneigistes réaliseront l’Expédition Premières nations, 4450 km jusqu’à Maliotenam

L'expédition partira du pays des Atikamekw pour se conclure dans le Nitassinan des Innus.

Annulée l’an dernier par une vague de COVID, First Nations Expedition se francise et devient Expédition des Premières nations. La randonnée de la réconciliation de 4450 km en motoneige débutera chez les Atikamekw le 16 février pour finir chez les Innus à Maliotenam au début de mars 2023.

L’événement sportif et social vise une promotion des traditions ancestrales, en se rendant dans le Nitassinan de chasse et de pêche des ancêtres des Innus. Les participants proviennent autant des communautés autochtones que des régions du Québec.

La cause: le Principe de Joyce

La réconciliation est au cœur du projet, selon le coordonnateur Expédition Premières nations, l’Atikamekw Christian Flamand. L’aventure épouse la cause du «Principe de Joyce» pour lutter contre le racisme. Le départ de l’expédition se fera à Mawawan, d’où est originaire Joyce Echaquan, dont le décès à l’Hôpital de Joliette dans de tristes circonstances a engendré un mouvement de dénonciation du racisme systémique.

Entrevue Christian Flamand, coordonnateur Expédition First nation

Les organisateurs appliquent des changements majeurs, en inversant le trajet. L’expédition devait débuter à Maliotenam, mais viendra plutôt se conclure sur la Côte-Nord en visitant Schefferville, Fermont, Natashquan et Ekuanitshit.

Le symbole du Grand feu sacré

L’annulation de l’an dernier est un mal pour un bien, croit Christian Flamand. «Les motoneigistes seront mieux équipés, mieux préparés et plus prêts.» Le conseil des Innus de Uashat mak Mani-utenam est un partenaire majeur de l’organisation.

La mission Expédition Premières nations se réfère au grand feu sacré, symbole de rassemblement et rappel du mode de vie ancestral. La motoneige remplace les canots, les longues marches et les traîneaux tirés par des chiens du passé», explique Christian Flamand.