
Une expédition de recherche entièrement féminine partira de Sept-Îles le 26 août pour mettre en lumière les enjeux environnementaux de pollution plastique et les communiquer aux Québécois.
80% de la pollution qu’on retrouve dans les océans de plastique provient des rivières et des fleuves. C’est en partie pour cela que 7 femmes ont décidé de mener l’Expédition Bleue dans le Saint-Laurent pour documenter le sujet.
À bord de leur embarcation, elles vont découvrir l’ensemble des richesses naturelles du Golfe pendant 17 jours, de l’archipel de Mingan aux Îles de la Madeleine en passant par Tête-à-la-baleine.
Pollution sans frontière
Le Golfe du Saint-Laurent n’est pas épargné par la pollution plastique. Anne-Marie Asselin, cheffe de mission de l’Expédition Bleue a déjà pu le constater : « on retrouve plusieurs grands courants marins qui accumulent les matières plastiques donc cette pollution est belle et bien présente et a déjà des envergures assez alarmantes. »

L’équipe, composée en partie de femmes scientifiques, va mener divers prélèvements pour documenter le sujet et en quantifier l’ampleur. « Cette expédition va permettre de poser un regard car pour faire des recherches on a besoin de données scientifiques. »
Femmes de sciences mais pas que
L’autre partie de l’équipe est composée de créatrices. Elles prennent part à l’expédition pour créer du contenu afin de partager l’expédition par l’art ou encore la littérature. Pour Anne-Marie Asselin, elle-même vulgarisatrice scientifique, l’objectif est de sensibiliser la population à cette pollution, méconnue chez nous.
On protège ce que l’on aime. Donc on veut montrer aux Québécois cette beauté pour comprendre l’importance de la préserver.
Anne-Marie Asselin
De la création littéraire, des cartes postales, de la poésie, des balados et un documentaire seront préparés pendant l’expédition.
À propos de l’Organisation Bleue
Fondée également par Anne-Marie Asselin, l’Organisation Bleue prépare cette expédition. L’organisme prône la vulgarisation scientifique depuis 4 ans pour toucher un public de 18 à 35 ans concernant les enjeux climatiques. L’Organisation Bleue s’appuie notamment sur les nouvelles technologies et les médias sociaux pour vulgariser la science afin de sensibiliser différemment.