
Le projet d’agrandissement du parc à l’embouchure du Saguenay annoncé ce matin par les ministres de l’Environnement du Québec et du Canada se justifie par une protection des espèces marines comme le béluga, avec une réduction de la navigation. La Coalition Union 138 rappelle qu’un pont à Tadoussac éliminerait 40 000 traversées par année.
Les deux gouvernements ont confirmé ce vendredi leur intention commune d’agrandir le parc Saguenay-Saint-Laurent pour protéger la biodiversité et les écosystèmes de l’estuaire. L’annonce a été faite par le ministre fédéral Steven Guilbeault et le ministre québécois Benoît Charette, qui ont rappelé la situation précaire du béluga.
Protection des bélugas
La réduction de la circulation maritime dans la zone sensible pour les bélugas est un des arguments à la base de l’existence de la Coalition Union 138 qui réclame la construction d’un pont. Le désenclavement de la Côte-Nord, le développement économique et la sécurité routière s’inscrivent sur la liste des bonnes raisons pour construire un pont.
La Coalition Union 138 constate avec l’annonce de l’agrandissement du parc marin, qu’il est possible de voir les deux gouvernements s’unir pour un projet structurant pour la Côte-Nord. Le regroupement de leaders politiques, économiques et syndicaux invite les ministres Guilbeault et Charrette à soutenir aussi le projet de pont à Tadoussac.