Annonce conjointe à Glasgow de Québec et ArcelorMittal pour réduire les GES à l’usine de Port-Cartier

Le virage vert est appelé à se poursuivre à l'usine de boulette de fer de Port-Cartier (Photo archives - Crédit ArcelorMittal)

Le premier ministre du Québec François Legault a discuté aujourd’hui des projets d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord avec le président et chef de la direction Aditya Mittal à Glasgow en marge de la conférence sur le climat. Le gouvernement du Québec accorde une aide de 80M$ à la multinationale pour son projet de 205M$ visant à réduire d’ici 2025 la pollution à l’usine de bouletage de Port-Cartier.

Québec annonce aujourd’hui sa contribution avec le programme d’aide financière pour les grands consommateurs d’énergie. Ce projet viendra modifier le procédé à l’usine port-cartoise afin de produire jusqu’à 10 millions de tonnes de boulettes d’oxyde de fer à réduction directe à compter de 2025.

L’initiative s’ajoute à l’annonce récemment à Sept-Îles par le président d’ArcelorMittal au Canada Mapi Mobwano  qui permettra de relancer le projet de complexe intégré pour relancer l’usine de biocarburant et stabiliser les activités à la Scierie Arbec.

«L’usine de Port-Cartier va devenir un des plus grands producteurs au monde de boulettes de fer à réduction directe. Le marché se dirige de plus en plus vers cette technologie. On s’assure donc qu’ArcelorMittal va continuer de créer de la richesse sur la Côte-Nord pour longtemps», a déclaré le premier ministre Legault lors du point de presse en Écosse.

Le président et chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano, se dit fier de lancer ce grand projet qui assurera la pertinence et la pérennité de l’usine de Port-Cartier. «Les boulettes à réduction directe que nous produirons à partir de 2025 contiennent une très faible teneur en silice et une haute teneur en fer. Elles constitueront un produit hautement stratégique dans le cadre de la décarbonation de l’entreprise par plusieurs aciéries qui convertissent leurs opérations vers des fours à arcs électriques, positionnant de ce fait notre usine de Port-Cartier comme une référence à l’échelle internationale. »

ArcelorMittal estime que le projet de Port-Cartier permettra de réduire ses émissions de GES au Québec de 200 000 t éq. CO2/an dès 2025, ce qui équivaut au retrait de plus de 57 600 véhicules sur les routes.