
La confirmation à Riyad ce mardi d’Anticosti comme site reconnu du patrimoine mondial par l’UNESCO est accueillie avec bonheur par les leaders de la Minganie et de la Côte-Nord. Les élus comme les chefs innus, la mairesse de l’île et la préfète de la MRC sont aussi conscients des défis, puisqu’il faudra améliorer l’accès et les infrastructures d’accueil.
« Une grande reconnaissance internationale qui peut tout changer dans une communauté comme Anticosti », réagit la préfète de la MRC Meggie Richard. « Nous avons hâte de connaître les détails des soutiens gouvernementaux pour soutenir l’établissement d’un milieu d’accueil de calibre international », ajoute la mairesse d’Anticosti, Hélène Boulanger.
La petite délégation de la Minganie composée de la préfète Meggie Richard et du directeur de la municipalité de l’île Anticosti Mathieu Gravel était accompagnée de représentants des gouvernements du Québec et du Canada lors de l’annonce du comité du patrimoine mondial réuni en Arabie Saoudite ce mardi 19 septembre.
Meggie Richard est confiante de voir les gouvernements investir pour la suite des choses. Le fédéral et le provincial ont soutenu la démarche pour faire reconnaître le caractère exceptionnel d’Anticosti, à titre de meilleur laboratoire au monde pour l’étude de la première extinction de masse du vivant il y a environ 447-437 millions d’années, rappelle la préfète de la Minganie.
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