Après une pandémie, Intercar fait maintenant face aux impacts de la guerre

La hausse du prix de l’essence donne des maux de tête à tout le monde, mais imaginez le service routier Intercar qui doit désormais payer environ 2000 $ pour faire le plein. Après la pandémie, la compagnie fait maintenant face à un autre défi, celui des impacts de la guerre en Ukraine.

Le président d’Intercar, Hugo Glibert, a dû demander un prolongement du programme d’aide d’urgence en transport interurbain qui avait été instauré par le gouvernement pour aider les services de transports à faire face à la pandémie. Ce programme était supposé prendre fin le 31 mars, à partir du 1er avril, Intercar devait être capable de voler de ses propres ailes, mais avec Omicron et le coût du diesel, Monsieur Gilbert explique que l’on doit absolument prolonger cette aide d’urgence.

Entrevue avec le président d’Intercar, Hugo Glibert.

Le service de transport d’Intercar est public, s’il n’y a qu’une seule personne à bord, l’autobus fera quand le même le trajet. Jusqu’au 14 mars, le nombre de passagers est limité à 26 personnes en raison de la COVID-19. Ce qui limite également les revenus.

Le président Hugo Gilbert rassure tout de même la population, on ne craint pas pour la disparition de ce service.

Monsieur Gilbert espère pouvoir voir le premier autobus électrique d’ici 5 ans, la compagnie qui fabrique les autobus actuels au diesel, Volvo, fait présentement des recherches pour proposer un autobus électrique capable de faire de grandes distances d’ici quelques années.