
Dans un communiqué expédié en soirée, ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada déplore la décision des membres du Syndicat des Métallos de déclencher un conflit de travail. La compagnie souhaite un retour rapide à la table de négociation «pour éviter que se prolonge une grève qui ne servira les intérêts de personne.»
L’entreprise soutient que les conditions de travail des employés d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord comptent parmi les plus concurrentielles de l’industrie. «L’entente de principe intervenue le 12 avril avec les exécutifs des cinq sections locales du Syndicat des Métallos contenait déjà des propositions généreuses et respectueuses du travail accompli par l’ensemble des salariés», lit-on dans le communiqué.
La direction ajoute que de nouvelles offres présentées le 7 mai bonifiaient encore davantage ces propositions. «Les exécutifs du Syndicat des Métallos ont pourtant recommandé à leurs membres de rejeter ces offres. »
L’entreprise demeure disposée à retourner à la table de négociation à tout moment dans l’objectif d’en venir à une entente négociée et raisonnable entre les deux parties.
«Depuis le mois de décembre, la direction d’ArcelorMittal Mines et Infrastructure Canada a tout mis en œuvre pour entretenir un climat de travail serein et constructif aux différentes tables de négociation. Rappelons que la dernière phase des négociations s’est déroulée en présence d’un conciliateur. La situation actuelle a des impacts majeurs sur l’économie de la région et le Québec dans son ensemble», calcule la compagnie. L’entreprise dépense au Québec environ 1,25 milliard $ chaque année