ArcelorMittal veut reprendre la négo avec les Métallos

Les deux alumineries de la Côte-Nord et ArcelorMittal font partie des plus grands employeurs pollueurs du Québec, rappelle l'étude de l'IRIS. (Photo: ArcelorMittal mines Canada 2013)

ArceloMittal ne souhaite pas que le conflit avec ses travailleurs de Fermont et Port-Cartier se prolonge. Après une rencontre de la haute direction pour écouter les dirigeants syndicaux vendredi, la compagnie minière est disposée à reprendre le dialogue dès que le conciliateur le jugera opportun.

La directrice des communications d’ArcelorMittal Canada Annie Paré affirme que le droit de grève est respecté depuis une semaine, mais que les cadres doivent garder un accès aux installations. Les travaux de maintenance à l’usine de bouletage par des entrepreneurs de l’extérieur sont suspendus.

L’entreprise est prête à rediscuter des clauses normatives, même si tout était réglé lors d’une entente de principe avec le syndicat.

Selon la porte-parole Annie Paré, ArcelorMittal veut rester concurrentielle dans un marché du fer au prix cyclique, pour poursuivre ses investissements sur la Côte-Nord en relevant les défis liés à l’environnement pour une production durable.

Entrevue avec Annie Paré, directrice des communications ArcelorMittal Exploitation Minière Canada

Lire aussi: Les Métallos d’ArcelorMittal Côte-Nord reçoivent l’appui de travailleurs du Brésil et de la France