Attractivité pour de nouvelles mines: le Québec de retour au Top 10 mondial

Le minerai de fer de haute pureté de la Côte-Nord et du Labrador qui transite quotidiennement par les ports de Sept-Îles et Port-Cartier, devrait-il s'ajouter à la liste des minéraux critiques et stratégiques? (Photo Jean St-Pierre, Macotenerd.com)

L’Association minière du Québec se réjouit de voir le retour de la province dans le Top 10 mondial des meilleurs endroits pour attirer des investissements miniers. Le Québec se classe maintenant au 6e rang mondial et 2e au Canada au palmarès annuel de l’Institut Fraser.

Québec effectue une remontée de 12 positions par rapport à l’an dernier. La Côte-Nord figure toujours au troisième rang pour les investissements miniers au Québec, derrière le Nord du Québec et l’Abitibi. Les dépenses des compagnies minières ont baissé de 9,9% sur la Côte-Nord l’an dernier.

Il y encore de la place à l’amélioration sur plusieurs aspects, constate la PDG de l’Association minière Josée Méthot. Elle identifie l’inquiétude des investisseurs concernant les aires protégées en expansion au Québec. Concernant l’incertitude liée aux revendications territoriales par des Autochtones, le Québec chute du 18e au 42e rang mondial

«C’est dans ce contexte qu’il faut maintenant espérer que les projets d’exploration se transforment en de nouvelles mines», affirme la PDG de l’Association minière du Québec. Pour Josée Méthot, il faut continuer de réduire les incertitudes et réaliser plus d’exploration pour ultimement avoir plus de mines en exploitation.

Par contre, l’incertitude des minières diminue en regard de la réglementation environnementale. Le Québec passe de la 41e à la 18e position, selon la plus récente étude de l’Institut Fraser.