Au tour des Métallos de réclamer des solutions à la pénurie d’éducatrices en CPE

De nouvelles places en CPE s'ajouteront sur la Côte-Nord si on trouve 120 techniciennes en éducation à l'enfance. (Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Le syndicat des Métallos qui représente entre autres les travailleurs du CPE Touchatouille de Port-Cartier juge alarmante la crise des CPE marqués par une sévère pénurie de main-d’œuvre dans la région. Il réclame des améliorations considérables pour revaloriser la profession d’éducatrice.

Les offres du gouvernement sont insuffisantes selon le syndicat qui réclame des négociations de bonne foi fondées sur la reconnaissance qu’il faut améliorer considérablement les salaires et les conditions de travail.

Les syndicats en CPE envisagent d’exercer des moyens de pression dans l’espoir de convaincre le gouvernement de négocier des ententes équitables. «Le gouvernement doit admettre la situation et confirmer une volonté de recruter avec plus d’efficacité et retenir davantage de personnel dans ce secteur critique», déclare le représentant des Métallos de la Côte-Nord dans ce dossier, Dany Maltais.

La pénurie de main-d’œuvre est une problématique que vit tout le Québec, mais qui s’est accentuée dans les régions. En Abitibi par exemple des éducatrices ont annulé des semaines de vacances parce qu’il n’y a pas personne pour les remplacer. La technique d’éducation à l’enfance enseignée dans les cégeps débouche sur le métier nécessitant un diplôme collégial le moins bien rémunéré au Québec, déplorent les dirigeants Métallos.