
Dix minutes. Dix petites minutes qui pourraient changer le destin de la jeune septilienne, Audrey-Ann Leblanc qui de retour des auditions de Star Académie qui se sont déroulées au Saguenay le week-end dernier.
Stéphane Tremblay, Initiative de journalisme local, MaCôte-Nord.com
« Mon audition s’est très bien passée. Je suis contente de ma performance », s’est exclamée la jeune femme de 18 ans lors d’un entretien téléphonique.
Après avoir entendu son numéro 2246, rempli les formulaires d’usage et une petite photo avec le logo de l’émission en arrière-plan, Audrey-Ann a pu démontrer la justesse de sa voix au jury et au producteur Jean-Philippe Dion en interprétant: Quand je ferme les yeux d’Annie Villeneuve.
« J’étais beaucoup stressée. Le stress me donne de l’adrénaline qui me permet de mieux performer », assure celle qui a parié gros…à la dernière minute.
« J’ai changé de chanson deux jours avant les auditions, car je trouve que la chanson d’Annie Villeneuve me donnait plus la chance de pousser ma voix. J’ai un timbre de voix différent des autres, on me l’a souvent dit », lance celle qui avait enterré son grand-père la veille des auditions. Une journée haute en émotions.
Reste à voir si son audace lui permettra d’être de la cuvée 2021 des candidats qui se prêteront au jeu sous l’œil des caméras pour ce concours télévisé.
L’étudiante en soins infirmiers au Cégep de Sept-Îles devra être patiente. Ce n’est pas avant le mois de décembre, voire le mois de janvier, que les noms des futurs académiciens seront dévoilés.
Consciente qu’il y a beaucoup de participants pour peu d’élus, Audrey-Ann reste les deux pieds sur terre. Elle ne s’est pas trop créé d’attentes.
« Si le téléphone sonne, je serai très heureuse. Sinon, ça aura été une expérience fort intéressante. Les juges ont été très gentils et souriants. »
Des heures de route
Au total, l’aventure d’Audrey-Ann en sol saguenéen aura duré dix minutes.
« Faire tout ça en 28 heures. Aller et retour Sept-Îles – Chicoutimi. Dodo et l’audition de 10 minutes », a souligné son père, Éric Leblanc.
Le paternel, qui roule sa bosse dans le monde du show-business depuis des années, a écrit sur sa page Facebook alors qu’il venait de prendre une photo de l’autobus sur laquelle est inscrit en grosses lettres majuscules STAR ACADEMIE: « On se croise les doigts pour qu’Audrey-Ann Leblanc monte à bord de ce magnifique rêve qu’un artiste chérit toute sa vie »
Il ajoutait: « J’espère que l’esprit de mon père avec la détermination de ma fille aura exercé un pouvoir positif sur la perception du jury du talent d’Audrey-Ann ».
Deux autres villes
Dans un contexte de pandémie, les auditions ont lieu sur rendez-vous, dans le respect des consignes de distanciation physique.
Des rondes d’auditions se sont déroulées à Montréal, Québec, Rimouski et Saguenay. Il reste à visiter Sherbrooke, le 24 octobre et Gatineau, le 31 octobre.