Avancée historique dans le projet de traité Petapan avec les premières nations

Ian Lafrenière, ministre des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Chef Martin Dufour, Chef Gilbert Dominique, Chef Réal Tettaut et Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones (Photo courtoisie)

Une rencontre tripartite a permis de faire avancer les négociations entre Québec, Ottawa et les trois Nations Innues du Regroupement Petapan. Le projet final doit être présenté d’ici le 31 mars. 

Les trois Premières Nations Innues du Regroupement Petapan (Nutashkuan, Mashteuiatsh et Essipit) n’ont jamais été aussi proches de conclure un traité de nouvelle génération avec les gouvernements du Canada et du Québec. 

Une rencontre entre les chefs des trois Nations, le ministre des Relations Couronne-Autochtones, Marc Miller, ainsi que le ministre des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière a permis de faire avancer les négociations, en vue de finaliser le projet de traité d’ici le 31 mars. 

Une telle rencontre n’avait pas eu lieu depuis plusieurs années, confie le chef d’Essipit, Martin Dufour. « Ça illustre bien à quel point nous sommes près d’arriver à un projet de Traité qui soit tangible et avantageux pour tous. Nous sommes satisfaits des discussions et nous sommes persuadés de la volonté de chaque partie d’arriver à une entente réussie »

Rappelons que ce projet de traité négocié par le Regroupement Petapan vise notamment la reconnaissance et le respect des droits et titres ancestraux des Innus y compris leur autonomie gouvernementale. Il permettrait donc le retrait des Innus de leur dépendance à la Loi sur les Indiens.

Quelques enjeux restent encore à discuter ont confié les chefs Dominique, Tettaut et Dufour. Ils ont bon espoir que la prochaine étape devant mener les parties à la signature puisse se faire après le 31 mars. 

Mais après la présentation du projet, plusieurs étapes seront encore à compléter. La population sera notamment concertée, autant auprès des Premières Nations que des populations canadienne et québécoise afin de bien expliquer et permettre d’apprécier le contenu et la portée du projet de traité.