
La propriétaire du Dépanneur Franquelin réagit vivement à l’avis public envoyé aux médias de ne pas consommer de truites et de saumons fumés vendus sur place. «Ce n’est qu’une histoire d’emballage. Nos produits sont de qualité et sans danger», déclare Karine Briand.
L’emballage des poissons fumés n’utilisait pas la bonne pellicule oxygénée et l’étiquette ne précisait pas chaque épice utilisé, a jugé l’inspecteur du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Karine Briand veut bien se conformer à tous les règlements du MAPAQ, mais aurait préféré un peu d’indulgence pour sa jeune entreprise.
Un inspecteur zélé?
Après 7 heures sur place, l’inspecteur a souligné la propreté des lieux et la qualité des produits, précise l’entrepreneure. Elle vient d’investir temps et argent pour transformer un hangar adjacent au dépanneur pour offrir des produits cuisinés.
«J’ai eu l’impression que l’inspecteur cherchait à nous prendre en défaut. Pourtant lorsque nous avons réalisé les travaux et lancé nos produits cuisinés, j’ai appelé au ministère. Personne ne pouvait répondre à nos questions ou nous guider», explique l’ex Septilienne qui a rouvert le Dépanneur fermé depuis 2 ans à Franquelin en mars 2021.
Vague d’amour
Karine Briand n’a pas apprécié la façon de faire du MAPAQ, mais constate que l’avis dans les médias a déclenché une vague d’amour, mais aussi quelques questions.

L’ancienne cuisinière de l’Institut d’enseignement de Sept-Îles approuve et encourage le travail d’inspection du MAPAQ, mais croit que dans le cas du Dépanneur Franquelin, il n’était pas nécessaire de discréditer publiquement une entreprise en expansion avec de nouveaux services. Elle rappelle que la qualité des produits qui ont fait l’objet d’un rappel préventif n’était pas en cause, mais seulement l’emballage.
Lire : Avis de ne pas consommer de truite et de saumon fumés vendus par Dépanneur Franquelin inc.