
La députée fédérale sur la Côte-Nord Marilène Gill écoute les demandes des maires de Sept-Îles et Port-Cartier devant les pénuries de logements et de main-d’œuvre. Mais elle n’entend pas de réponses d’un gouvernement Trudeau «usé».
Ottawa doit transférer de l’argent à Québec en habitation, en immigration et en santé, a commenté mercredi la députée Gill à la fin de la session parlementaire. Les travailleurs étrangers représentent une solution aux yeux de la députée bloquiste de Manicouagan.
Le déséquilibre fiscal ralentit la mise en œuvre de programme pour aider à l’urgent manque de logement à Sept-Îles par exemple, soutient Marilène Gill. «On a besoin du transfert de fonds. Il faut être capable des accueillir les immigrants.».
Une opposition forte
La réalité a changé et le gouvernement du Canada est très lent à s’adapter, prétend le Bloc Québécois. Marilène Gill et le chef du Yves-François Blanchet calculent avoir collaboré à un gain majeur sur la protection des caisses de retraite lors d’une faillite d’une entreprise de juridiction fédérale, un dossier qui a pris naissance sur la Côte-Nord après la faillite de Cliffs Mine Wabush. Le Bloc dénonce un gouvernement qui a manqué de respect envers les oppositions.
«À l’heure du bilan, le Bloc Québécois est déjà tourné vers la suite. Nous nous battrons pour les travailleurs abandonnés à un régime d’assurance-emploi désuet. Nous continuerons de combattre les conséquences de politiques d’immigration conçues sans égard pour la capacité institutionnelle, économique et linguistique d’accueil du Québec, notamment en matière de logement, d’éducation et de santé», conclut Marilène Gill.