Célibataires nord-côtiers recherchés

Des premiers rendez-vous à 200 km de distance, des fréquentations qui ont déjà fréquenté des amis, l’impression que tout le monde se connaît et qu’on a rapidement fait le tour des candidats potentiels…Chercher l’amour en région comporte son lot de défis. La documentariste Karina Marceau souhaite se pencher sur cette réalité qui, dans certaines régions, semble même finir par avoir un impact économique.

Un projet de documentaire sur l’amour en région recherche des célibataires nord-côtiers.  Karina Marceau et sa petite équipe viendront à la rencontre de célibataires sur la Côte-Nord, cet été, dans le cadre de leur projet de documentaire «L’amour en région».

Réalité différente

La réalisatrice travaille beaucoup en région. Sa base de production est située à Matane, elle a donc beaucoup de collègues au Bas-St-Laurent, en Gaspésie et même dans Charlevoix. C’est en discutant avec eux que son intérêt pour le sujet est né.

Karina Marceau, réalisatrice du projet «L’amour en région».

Le nombre plus limité de candidats dans les régions mettrait parfois les célibataires dans de drôles de positions.

Impacts économiques

Les impacts du célibat «forcé» en région vont au-delà de l’aspect émotif, selon ce qu’a constaté la réalisatrice. Le sujet touche aussi l’économie et le monde du travail. Dans certaines régions où, déjà, la main-d’œuvre se fait plus rare, les célibataires vont par moment choisir de quitter, faute de partenaire pour partager leur quotidien.

Jusqu’ici, une vingtaine de célibataires ont été interrogés dans le cadre du projet. Plusieurs ont raconté se retrouver devant des choix déchirants.

L’amour dans les communautés autochtones

Karina Marceau aimerait aussi aborder l’univers des célibataires en région qui sont membres de la communauté LBGTQ, des immigrants et celle des autochtones.

Pour l’instant, l’équipe a déniché deux candidats de la Côte-Nord pour prendre part au documentaire. L’un d’eux est un agriculteur qui se dit très attaché à son milieu, mais qui peine à rencontrer l’amour pour fonder une famille.

Les artisans du documentaire comptent aussi se déplacer en Abitibi-Témiscaminque, au Saguenay et en Estrie.

Si vous êtes intéressés à y prendre part, vous pouvez contacter la réalisatrice Karina Marceau en message privé via sa page Facebook.