
Si la croyance populaire associe la montée des prix de l’essence à l’arrivée d’un long week-end de congé, cette fois-ci c’est le fruit du hasard et c’est mondial. Pour le comprendre, il faut partir à 5693 kilomètres de Sept-Îles.
Le prix du litre d’essence ordinaire a grimpé de 15 cents en quelques jours à Sept-Îles. Mais le long congé de l’Action de grâce n’est pas la raison de cette montée des prix.
C’est une décision des 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui a entraîné cette hausse soudaine. Les marchés étaient très nerveux et ont augmenté les prix dès le début de la semaine, craignant que l’OPEP coupe les vannes.
La crainte des marchés était fondée car c’est finalement ce qu’il s’est passé. Réunie à Vienne en Autriche, l’organisation a décidé mercredi de réduire de deux millions de barils ses quotas quotidiens. Cela représente la coupe la plus importante de l’OPEP depuis 2020 et la pandémie de Covid-19, ce qui rend le marché instable et fait donc grimper le cours du pétrole.
Et la croyance populaire dans tout ça ?
Il y a quelques semaines, le prix du litre d’essence avait baissé avant un long congé. Le porte-parole de CAA Québec, David Marcille, fait remarquer qu’une diminution avait été constatée partout au Québec avant les vacances de la construction. Il n’y a donc pas toujours de corrélation entre vacances et augmentation du prix à la pompe.