
La coopérative de transport régional TREQ s’associe à l’Université du Québec à Chicoutimi et son programme Carbone boréal afin de compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre reliées à ses activités. C’est une première pour un transporteur au Canada. TREQ s’assure des plus hauts standards en matière de compensation des émissions de CO2 par des moyens crédibles.
La coopérative a retardé son lancement en raison de la pandémie, mais maintient son objectif d’offrir avant la fin de l’automne des vols Sept-Îles-Montréal aller-retour pour 370$.
La plupart des transporteurs aériens proposent aux voyageurs de compenser les émissions de leurs voyages sur une base volontaire. TREQ pourra assurer à ses passagers, grâce à une entente dévoilée hier que leur vol est déjà carboneutre.
Pour le président fondateur de la coopérative Éric Larouche, toutes les conditions sont réunies pour faire de TREQ un exemple au Québec. TREQ soutiendra la recherche sur la lutte et l’adaptation aux changements climatiques à l’UQAC.
«À bien des égards TREQ désire redéfinir le modèle de transport aérien régional au Québec, précise le directeur Serge Larivière. On innove en intégrant cet objectif dès le départ de l’entreprise.» Le transport aérien représente environ 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est un secteur où il est très difficile de réduire à la source.