
Bon nombre des 300 travailleurs viendront de l’extérieur pour la reconstruction de deux fours à cuisson d’anodes à l’aluminerie de Pointe-Noire Sept-Îles. Malgré la crise du logement, les trois quarts des ouvriers ont trouvé une place à rester pendant l’intense chantier de 4 mois.
Les travaux principalement avec de la main d’ouvre spécialisée débuteront à la fin mars pour s’achever au début d’août chez Alouette. Beaucoup de travailleurs recrutés ont activé des contacts à Sept-Îles pour se loger. «La population a bien répondu en se montrant accueillante», selon le Vice-président Projet majeur d’Aluminerie Alouette Jules Côté.
La logistique se veut complexe, explique Jules Côté. L’approvisionnement pour reconstruire sur place les deux fours constitue 14 000 tonnes de matériaux. L’entreprise de Sept-Îles a acheté 40 000 anodes à travers le monde qu’elle conserve en inventaire pour poursuivre la production d’aluminium pendant le chantier qui se fera.
«La meilleure technologie»
Le VP Projet majeur chez Alouette s’attend à une amélioration de performance avec les nouveaux fours neufs. L’aluminerie de Sept-Îles utilisera la même technologie de Rio Tinto Aluminium Pichenay. Elle vise la production d’anode de dimension supérieure pour une efficacité croissante.
Rappelons qu’Aluminerie Alouette Sept-Îles a confirmé jeudi qu’elle investit 170M$ pour la reconstruction de deux fours à cuisson d’anodes, qui ont plus de 30 ans d’existence.
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