Le secteur du transport scolaire dans la région subit actuellement une pénurie de main-d’œuvre historique. Le service fiable et sécuritaire sera en péril, si le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge n’agit pas maintenant, selon la CSN Côte-Nord.
Hier, une quarantaine de membres des syndicats des chauffeurs scolaires de Baie-Comeau et Pointe-aux-Outardes se sont regroupé avec leur autobus pour informer les médias de la situation. Les présidences des deux syndicats affiliés à la CSN Côte-Nord se sont rendues au bureau du député Martin Ouellet, pour qu’il transmette le message au gouvernement.
«La principale raison qui explique la pénurie est liée à la faiblesse des salaires. Les conducteurs de véhicules scolaires gagnent en moyenne 20 000$ par année», explique le président à Baie-Comeau Robert Jean. La COVID a augmenté la charge des chauffeurs, qui ont déjà la responsabilité de la conduite du véhicule et de la sécurité des jeunes à l’intérieur de l’autobus, rappelle-t-il.
Le syndicat appuie la pétition supportée par Québec solidaire à l’Assemblée nationale pour bonifier les enveloppes budgétaires des compagnies de transport scolaire. Le président de la CSN Côte-Nord invite la population à être solidaire en signant la pétition «afin de nous aider à sauver le service public du transport scolaire», conclut Guillaume Tremblay.