
Des groupes populaires de la Côte-Nord ont joint leur voix ce week-end au mouvement mondial sur le climat. Il faut décentraliser l’action, estime le Regroupement des femmes de la Côte-Nord, l’APIC et la Table régionale des groupes populaires.
Les trois organisations exigeront des actions concrètes à la suite de la conférence des Nations Unies sur le climat. Michel Savard de la Table, Anne Gagé du Regroupement et Frédéric Boudreault de l’Association de Protection des Intérêts des Consommateurs (APIC) Côte-Nord, estiment qu’il est de plus en plus clair que ces rencontres internationales sont surtout de la poudre aux yeux de la part des dirigeants des pays riches.
Pourtant, les rapports scientifiques sont de plus en plus inquiétants concernant les impacts présents et à venir. Les trois porte-paroles croient qu’il y a pourtant urgence d’agir.
Les conséquences des changements climatiques creusent les inégalités et vont s’emballer dans les prochaines années si l’inaction des gouvernements persiste. Qu’elle soit économique, sanitaire ou environnementale, les crises touchent de façon disproportionnée les personnes plus vulnérables, selon le collectif régional.