Des organismes de la Côte-Nord réclament un salaire minimum à 18$ de l’heure

La Table des Groupes Populaires de la Côte-Nord accueille depuis hier à Baie-Comeau la porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Virginie Larivière pour souligner son adhésion au mouvement syndical et communautaire pour une hausse du salaire minimum à 18 $ l’heure. «Il faut qu’une personne seule travaillant 35 heures par semaine puisse se sortir de la pauvreté», revendiquent-ils.

La Table Côte-Nord joint le Collectif Minimum 18$ qui a déposé un avis au ministre du Travail Jean Boulet. La porte-parole Virginie Larivière estime qu’avec «la maigre augmentation du salaire minimum à 14,25$ prévue le 1er mai, le gouvernement a fait un choix consternant, celui de maintenir dans la pauvreté des centaines de milliers de travailleurs.»

L’avis déposé au ministre Boulet souligne plusieurs avantages pour les entreprises dans le contexte du marché de la main d’œuvre actuel. Les employeurs épargnent les coûts engendrés par le roulement de personnel, alors que les frais de la hausse salariale seraient assez limités, défend le Collectif pour un Québec sans pauvreté.