
En plein cœur de la Semaine sur le don d’organes et de tissus, le Septilien Steve Bujold témoigne des difficultés à traverser sur le long chemin de la guérison grâce à une greffe. Il ne manque pas de décrire le précieux réconfort que fournissent des organisations comme la Maison des greffés Lina Cyr à Montréal et Greffe-toi à nous à Sept-Îles.
Malgré le dévouement des médecins en région, les multiples déplacements et séjours dans les grands centres sont vites devenus le lot de Steve Bujold après un diagnostic de protéinose alvéolaire pulmonaire en 2001, puis une fibrose pulmonaire idiopathique en 2017 et une double greffe de poumons en pleine pandémie en 2020.
Opéré en pleine pandémie
Les conditions ne lui étaient pas favorables au départ avec une opération dans la période de confinement, mais Steve est presque miraculé puisque tout s’est bien déroulé. Un an après la greffe de deux poumons en même temps, il retournait à son poste à la compagnie minière IOC.
Avions, route, paperasse pour obtenir des remboursements du CISSS Côte-Nord, Steve Bujold conserve l’impression qu’on vit dans un endroit où il est compliqué d’être gravement malade.
Plus les gens signent pour un don d’organe, moins l’attente sera longue pour les personnes qui ont besoin d’une greffe, remarque le Nord-Côtier. Steve Lebel a séjourné à la maison des greffés à Montréal, qui reçoit presque uniquement des gens des régions plus éloignées de la métropole québécoise.
L’endroit situé à proximité des traitements permet de côtoyer des gens qui vivent la même réalité. Steve s’implique à titre d’administrateur de l’organisme qui informe, aide et accompagne les gens de la Côte en attente d’une greffe.