Douzième féminicide au Québec | La violence conjugale, un tueur en série, selon les Premières Nations

(Photo : Pixabay)

Suite au douzième féminicide au Québec en 2021, un peu plus de 5 mois après le début de l’année, le Conseil des femmes élues de l’Association des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) manifeste son indignation et son exaspération publiquement, mentionnant que les femmes à elles seules ne peuvent mettre fin à ce ravage.

Ces femmes élues par les gouvernements locaux des Premières Nations connaissent les enjeux de la violence conjugale autant chez les Premières Nations, que chez les allochtones. Le Conseil est convaincu que malgré leur détermination et leur solidarité, les femmes ne peuvent à elles seules enrayer la violence conjugale et qu’il s’agit d’un mandat de société.

« Il y a un « tueur en série » qui choisit ses victimes parmi les femmes au Québec. Ce tueur, on le connaît, on connaît son nom, on connaît toutes les formes qu’il prend : ce tueur en série, c’est la violence faite aux femmes », exprime la cheffe Adrienne Jérôme, co-porte parole du Conseil des femmes élues de l’APNQL.

Le Conseil ajoute que toute la société doit collaborer, en dénonçant les comportements violents dont les gens sont témoins un jour ou l’autre.

« La violence n’est pas seulement physique, elle est souvent sournoise. Il y a des signes à ne pas négliger. Les femmes ne devraient pas être en cage et emprisonnées dans des relations violentes. Nous appelons toutes les femmes à s’unir et à s’aider afin de nous libérer de cette violence. », mentionne la cheffe conseillère Nadia Robertson, co-porte-parole du Conseil.