
Les élus qui quitteront leur poste ou qui seront défaits lors des élections municipales du 7 novembre ne partiront pas les mains totalement vides. La loi sur le traitement des élus municipaux du Québec prévoit qu’une municipalité doit verser une allocation de départ aux personnes qui cumulent au moins deux années de service au sein d’un conseil municipal.
La loi prévoit que le montant de l’allocation dépend notamment du nombre d’années de service, ainsi que de la rémunération bimensuelle reçue par l’individu au cours de son implication politique. L’allocation de départ prend la forme d’un montant forfaitaire versé une seule fois.
À Sept-Îles, par exemple, le maire Réjean Porlier, devrait ainsi recevoir une allocation de départ d’environ 31 300$ au terme de ses huit années au poste de maire, le 7 novembre.
À Matane, le maire Jérôme Landry devrait pour sa part bénéficier d’une allocation de départ d’un peu plus de 20 500$. Monsieur Landry a occupé le poste de maire de la ville au cours des huit dernières années.
La différence observée entre l’allocation de départ versée au maire de Sept-Îles par rapport à celle du maire de Matane, s’explique par la différence de rémunération entre les deux élus. La rémunération de base du premier magistrat de la ville nord-côtière atteint environ 102 000$, en ce moment, alors que celle du maire de Matane tourne autour de 62 400$. Les allocations de dépenses dont jouissent les élus ne sont pas incluses dans ces montants.
Les conseillers municipaux ne sont par ailleurs pas en reste. Un conseiller de Sept-Îles, par exemple, qui perd son élection ou qui décide de quitter la vie politique, recevra un montant d’environ 6 900$, s’il a cumulé huit années de mandat. Un conseiller de Matane qui présente le même parcours recevra pour sa part une allocation de départ d’environ 4 700$.