
Même si l’entente de principe, intervenue hier entre le gouvernement du Québec et les syndicats CSN et FTQ, est acceptée dans les prochains jours, la grève pourrait se poursuivre dans les six CPE de Sept-Îles. La présidente du syndicat CSN à Sept-Îles Stéphanie Tanguay expliquait la semaine dernière que son exécutif dispose de deux mandats de grève et qu’il n’y a pas d’entente avec les employeurs locaux.
De son côté, le syndicat des Métallos qui représente les travailleuses des deux installations du CPE Touchatouille de Port-Cartier se réjouit de l’entente de principe avec Québec. Sans commenter spécifiquement le contenu de l’entente qui sera dévoilée aux membres d’abord, la responsable du dossier aux Métallos Sonia Charette salue «le courage dont ont fait preuve les travailleuses de Port-Cartier en grève depuis le 13 octobre. Elles ont été courageuses et inspirantes en déclenchant une grève générale avant les autres», selon la porte-parole des Métallos.
La CSN et les Métallos réalisent une action de solidarité conjointe à 8h30 ce matin devant le CPE Jardins des rêves sur la rue Joséphat-Méthot à Sept-Îles. Une chaîne humaine sera formée pour montrer l’importance du réseau des CPE. Les deux syndicats estiment que les parents et la population de la Côte-Nord appuient jusqu’à maintenant la cause des éducatrices en CPE dans la MRC Sept-Rivières
L’entente de principe sera soumise au vote des employés syndiqués des garderies de la Côte-Nord dans les prochains jours. À Sept-Îles, le conflit avec les gestionnaires locaux portent surtout sur les pauses des éducatrices, qui se retrouvent pendant une partie de leurs journées de travail avec la responsabilité de deux groupes d’enfants.