
Le conseil des Innus de Uashat mak Maliotenam vise une reconstruction pour l’automne 2024 des bâtiments de la Pourvoirie Moisie-Nipissis détruits par les feux de forêt en début d’été. ITUM complète une étude de l’impact des incendies sur les saumoneaux. L’inventaire des saumons qui remontent la Moisie a été remis à l’an prochain en raison des feux.
Des archéologues complètent ce week-end des fouilles avant la reconstruction l’an prochain. Ils seront de retour à Sept-Îles lundi, après des investigations archéologiques sur la route ancestrale empruntée par les Innus depuis des millénaires pour rejoindre le troupeau de caribou au nord.
Protection du saumon
Les mesures de gestion mises en place par ITUM pour protéger le saumon comme la fin de la pêche aux filets et la remise à l’eau obtiennent l’approbation des Innus, constate le biologiste innu André Michel. Depuis que les inventaires sont effectués par les Innus et que les paroles des aînés sont entendues, les gens comprennent le sérieux des déclins du saumon et du caribou.
La pêche au saumon et l’accès à la rivière Moisie resteront encore longtemps importants pour les loisirs, le contact avec la nature et la culture ancestrale pour les Innus, les Nord-Côtiers et les touristes, remarque le biologiste d’ITUM André Michel. L’été prochain des campements temporaires seront installés en attendant la reconstruction des bâtiments au croisement des rivières Moisie et Nipissis pour 2025.
Le biologiste du conseil des Innus de Uashat mak Maliotenam André Michel voit la création du Centre d’expertise Nutshimit-Shipek comme une étape de plus franchie jeudi pour mettre de l’avant chez ITUM la protection de l’environnement.
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