Hommage à la gardienne de la langue innue: Yvette Mollen d’Ekuanitshit

Yvette Mollen

Yvette Mollen veut faire mentir l’UNESCO, qui estime que les langues parlées par peu de personnes vont disparaître d’ici la fin du siècle. Sa mission depuis plus de 25 ans est de renverser le déclin de sa langue maternelle.

Un hommage a été rendu cette semaine à une gardienne de la langue innue, Yvette Mollen d’Ekuanitshit. Elle a reçu le prix Gérard-Morisset «pour sa contribution remarquable au rayonnement du patrimoine québécois.»

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La linguiste et enseignante a consacré sa carrière à la sauvegarde de la langue innue. Ancienne directrice de l’Institut Tshakapesh, Yvette Mollen enseigne maintenant la langue innue à l’Université de Montréal depuis 2017. Pour l’avenir, elle planifie d’enseigner l’innu à ses petits-enfants.

Yvette Mollen collabore aussi dans le domaine de la recherche universitaire sur les langues autochtones. La linguiste a contribué à la création des dictionnaires anglais-innu et français-innu, ainsi qu’à l’écriture de la grammaire innue, langue de tradition orale. Elle participe à l’édition de jeux interactifs et de livres jeunesse.