Hydro-Québec s’intéresse peu au potentiel de la rivière Magpie

La troisième chute de Muteshekau-shipu, un des sites qui donne tout son charme à la rivière Magpie. (photo SNAP Québec)

Le porte-parole de la société d’État Francis Labbée précise qu’il n’y a aucune étude et aucune avancée concernant la rivière de la Minganie qui fait l’objet d’une mobilisation pour sa protection. Il avoue toutefois qu’un harnachement de la Magpie n’est pas totalement exclu.

«Nous mettons nos efforts et nos ressources sur la Petit-Mécatina qui est la plus avancée dans nos études», commente le porte-parole d’Hydro-Québec Francis Labbée en entrevue pour expliquer les mises à jour du Plan stratégique 2022-2026, qui dévoile l’avancement des études préliminaires sur le potentiel hydroélectrique de la rivière du Petit Mécatina.

Extrait d’entrevue avec Francis Labbée porte-parole Hydro-Québec

L’Alliance Muteshekau-shipu regroupant les leaders politiques Innus et allochtones de la Minganie a lancé une vaste offensive pour la protection de la rivière Magpie. Elle réclame un engagement d’Hydro-Québec et du gouvernement de la CAQ à ne pas bâtir de nouveaux barrages sur la rivière située entre Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre.

Le chef de la communauté innue d’Ekuanitshit Jean-Charles Piétacho et le préfet de la MRC de la Minganie Luc Noël se sont même rendus jusqu’à New York récemment, profitant de la Journée mondiale de l’eau pour aborder le dossier de la Magpie dans une conférence de l’Organisation des Nations Unies.

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