Selon une analyse publiée ce matin par l’Institut de recherche et d’information socioéconomique, une personne seule doit gagner un revenu annuel de 32 607$ pour vivre dignement dans la région.
Sept-Îles se hisse ainsi au sommet de l’analyse de l’Institut qui s’est également intéressé à la situation des villes de Montréal, Québec, Trois-Rivières, Saguenay, Gatineau et Sherbrooke.
Inversement, c’est au Saguenay que le revenu viable pour une personne seule est le plus petit à 24 433$.
Pour estimer le revenu viable requis pour vivre décemment, l’IRIS tient compte de différents produits de consommation tels que l’alimentation, le logement, les biens de nécessité, les soins de santé et les coûts de transport. C’est d’ailleurs dans cette catégorie au niveau des transports que la différence se creuse entre Sept-Îles et les autres villes de la province. L’absence d’un service de transport en commun complet fait en sorte qu’il en coûte 7500$ de plus par année pour vivre sur la Côte-Nord.
Pour une famille monoparentale avec un enfant qui fréquente le CPE, c’est encore à Sept-Îles qu’il en coûte le plus cher alors que le revenu viable estimé est de 44 631$.
Le revenu requis pour vivre en dehors de la pauvreté selon cette analyse grimpe jusqu’à 66 387$ dans la région lorsqu’il est question d’une famille de deux enfants en âge de fréquenter le CPE.
L’IRIS précise dans son analyse que ces chiffres ne tiennent pas compte de la conjoncture actuelle découlant de la pandémie. C’est-à-dire que les différentes mesures sanitaires en vigueur qui influencent actuellement les déplacements tout comme la consommation des ménages n’ont pas été considérées.