Enquête sur une histoire nébuleuse à Port-Cartier

La Sûreté du Québec fait enquête sur une histoire pour le moins particulière survenue au cours des derniers jours à Port-Cartier. Une version précédente de l’article basée sur le récit des événements de La Presse expliquait qu’un jeune homme en possession de bombes artisanales avait vécu trois jours avec le cadavre de sa mère. Or, selon ce qu’Arsenal Media a appris via des proches de la famille derrière cette affaire, le jeune homme était plutôt chez un ami durant ces trois jours et n’aurait donc pas vécu avec le cadavre de sa mère.

Des sources policières qui se sont confiées de manière anonyme à La Presse affirment que la femme qui avait des problèmes de toxicomanie serait morte d’une surdose dans les jours qui ont précédé sa découverte.

Sur place, les policiers ont également retrouvé des substances explosives et procédé à l’arrestation de Yoan Derosby, 20 ans. Des informations corroborées par Arsenal Media auprès des autorités permettent de corroborer qu’il s’agissait de bombes artisanales. Le jeune homme était notamment visé par une interdiction du tribunal lui empêchant de posséder des armes et des explosifs.

L’accusé qui est connu des policiers a comparu mardi au palais de justice de Sept-Îles en lien avec ce bris d’ordonnance, la Couronne s’est opposée à sa remise en liberté.

Yoan Derosby devra subir une évaluation psychiatrique d’ici son retour en cour prévu la semaine prochaine.