
Avec la tragédie qui a eu lieu cette fin de semaine à Québec, la directrice de L’Âtre de Sept-Îles tiens à rappeler qu’une personne qui commet de tels gestes est une personne délinquante avant tout, qui peut également souffrir de problèmes de santé mentale.
Lorsqu’on souffre de problématique de santé mentale, il est déjà difficile de s’avouer vaincu et d’aller chercher de l’aide. Le fait d’associer la santé mentale aux gestes commis par cet homme en détresse psychologique lors de la soirée d’Halloween est quelque chose de large, complexe et trop globalisé selon Sonia Dumont, directrice de l’Âtre de Sept-Îles.
La proportion de personnes atteintes de santé mentale commettant de tels gestes est très minime. Mais, étant donné la gravité et l’ampleur du geste, c’est ce qui ressort du lot. Selon Mme Dumont, il ne faut pas oublier que la majeure partie d’entre eux vont chercher de l’aide et sont des citoyens respectables qui font leur part dans la société.
Le ministre Carmant a annoncé tout dernièrement des subventions de l’ordre de 100 millions pour subvenir aux besoins et au manque de personnel en santé mentale, dont 10 millions directement dans les organisations communautaires.