Les ententes entre des compagnies minières et les conseils de bande des communautés dont Uashat mak Maliotenam garantissent des emplois aux Innus, hommes ou femmes, qui choisissent les formations adéquates. Actuellement, les écoles en milieu urbain comme Sept-Îles et dans les Premières Nations s’outillent pour offrir des services adaptés à la clientèle autochtone.
Deux expertes en éducation ont dévoilé la semaine dernière les résultats préliminaires d’une recherche sur les facteurs de persévérance des élèves autochtones, réalisée pour l’Institut national des mines. L’étude identifie des pratiques gagnantes pour contrer le décrochage par des programmes scolaires accessibles, notamment au CFP de Sept-Îles, au Cégep et au CRÉA d’Uashat, explique Sophie-Anne Soumis de l’Institut national des mines.
La spécialiste en éducation autochtone Émilie Deschênes appuie l’autogouvernance dans les Premières Nations, mais surtout la valorisation des perspectives pour contrer l’ignorance chez les Innus et les Inuits. Les défis de pénurie de main-d’œuvre chez les minières et les ententes avec les dirigeants des conseils ouvrent toute grande la porte aux travailleurs des communautés, selon les deux chercheuses.
Émilie Deschênes et Sophie-Anne Soumis soulignent les efforts d’intégration des Innus et des femmes en métiers non traditionnels par la compagnie Champion Iron à la mine de fer du Lac Bloom.