
Elle s’est donné le nom de Force opérationnelle de Sept-Îles dès l’arrivée des premiers soldats samedi. Elle est constituée depuis ce mercredi matin de 350 militaires, que l’on envoie en formation une journée à la Station de ski Gallix, puis au combat en soutien aux pompiers forestiers de la Sopfeu.
Une rencontre de commandement chaque matin fait le point sur l’évolution de la situation. Le commandant adjoint, Major Éric Bouzaza basé à Val Cartier est conscient que les troupes formées à Sept-Îles pourraient être invitées à se déployer ailleurs au Québec où la pluie se fait encore rare. Le déploiement de la Force opérationnelle Sept-Îles a été rapide au début des mesures d’urgence.
L’équipe du NCSM Jolliet de Sept-Îles s’est mobilisée dès le début des feux de forêt pour contribuer de diverses façons. Elle a vu à la logistique d’accueil des 350 militaires des forces terrestres, mais aussi des marins de quatre autres réserves navales. Les deux bâtiments du NCSM Jolliet de la rue Arnaud en hébergent 60. Les autres logent dans les deux arénas de Sept-Îles.

La mission première de la Force opérationnelle de Sept-Îles est de soutenir la Sopfeu, mais l’Armée canadienne a aussi été mise à contribution pour le transport des denrées vers Schefferville normalement approvisionné par le chemin de fer et la Minganie isolée par la fermeture du pont Touzel.

Les effectifs militaires transportent du matériel vers les zones d’incendie. Ils ont reçu les équipements de protection. L’Armée canadienne a l’habitude de soutenir lors de débordement de rivières au printemps au Québec, mais Sept-Îles est la première expérience des militaires en assistance dans des feux de forêt.