
L’agrandissement du Poste de transformation d’électricité situé entre Sept-Îles et Port-Cartier est essentiel à la réalisation de la Phase III à l’aluminerie Alouette ou à l’ajout d’une ligne de production à l’usine de boulette de fer d’ArcelorMittal. Sa mise à niveau est jugée prioritaire et commence à presser, selon les corporations de développement économique des deux villes de la MRC Sept-Rivières.
Les deux organismes économiques réagissent positivement à la récente mise à jour du Plan stratégique d’Hydro-Québec. La relance des études sur le potentiel hydroélectrique de la rivière Petit-Mécatina réjouit tout le milieu économique nord-côtier. D’autres grandes opportunités se présenteront pour la région, avec la modernisation des centrales existantes.
Essentiel et urgent
Au-delà de la production hydroélectrique, il ne faut pas oublier de rendre cette énergie disponible. «Le Poste Arnaud est au maximum de sa capacité actuellement. Hydro-Québec doit y voir rapidement» réclame la présidente de Développement économique Sept-Îles, Chantal Pitt.
La société d’État serait incapable de répondre à une demande supplémentaire de l’aluminerie basée à Pointe-Noire, qui n’a jamais tabletté son projet de Phase III, se désole Madame Pitt. Même chose pour ArcelorMittal et ses projets de modernisation et d’ajout d’une ligne de production à l’usine de bouletage de Port-Cartier. «Des promoteurs sérieux frappent à nos portes. Il faut pouvoir les accueillir», commente la présidente de DÉSI.
Le Québec doit octroyer des blocs énergétiques pour le développement de Sept-Rivières, demande Chantal Pitt, qui bénéficie de l’appui du président de Développement économique Port-Cartier Gilles Couture. Elle est consciente que le dossier est politique. Les maires des deux villes sont impliqués dans le travail de lobbying auprès des ministres de la CAQ.