
Le Front commun syndical sur la Côte-Nord et des groupes communautaires de la région, donc Action-Chômage, profitent de la mobilisation du 1er mai pour demander: qui profite de l’inflation? «Pas nous!», répondent-ils en pleine négociation du secteur public. Des manifestations se déroulaient ce lundi midi devant le bureau de la ministre de l’Emploi Kateri Jourdain à Sept-Îles et devant celui du député Yves Montigny à Baie-Comeau.
D’autres rassemblements sont aussi prévus à Port-Cartier, Fermont et Havre-St-Pierre le 3 mai pour souligner la Journée internationale des travailleurs. «Les syndiqués parlent d’une seule voix aujourd’hui. On amène des solutions dans nos négociations. Le gouvernement manque d’écoute», selon la porte-parole du Front commun de la Côte-Nord.
Les militants de la Côte-Nord du Front commun CSN, CSQ, FTQ et APTS jugent que l’augmentation du coût de la vie a des impacts négatifs importants pour une grande partie de la population. «Les plus riches et les grandes corporations profitent de la situation.»
À l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, les syndicats de la Côte-Nord en front commun discutent d’intensification des moyens de pression pour la négociation du secteur public. Ils parlent aussi de la hausse du salaire minimum et la réforme de l’assurance-emploi.

«Pendant qu’une proportion importante de travailleurs peinent à joindre les deux bouts et à subvenir à leurs besoins de base, comme se loger, se nourrir et se déplacer, les riches et les grandes corporations comme les pétrolières et les chaînes d’alimentation se remplissent les poches sans scrupules », ont dénoncé les porte-parole Guillaume Tremblay de la CSN, Rémi Therriault du SEHCN-CSQ, Pascal Langlois de la FTQ, Maude Fréchette de l’APTS, Line Sirois d’Action-Chômage Côte-Nord et Michel Savard de la Table des groupes communautaires.