
La première nord-côtière du film Kuessipan ce dimanche à la Salle Jean-Marc-Dion se voulait pour la réalisatrice Myriam Verreault : «Une première plus importante que celle à Toronto avec les stars d’Hollywood».
Le bouleversant film inspiré de l’œuvre de l’auteure Naomi Fontaine, devient incontournable pour tous les citoyens de la Côte-Nord.
Le film dépeint la Côte-Nord
Le film raconte une belle histoire d’amitié entre deux jeunes femmes innues. Il décrit des réalités sociales de chez nous, comme la violence conjugale, l’exil, les pensées suicidaires, l’amour entre une Innue et un Blanc.
Kuessipan montre au grand écran les paysages que l’on reconnait aisément, puisque tous les extérieurs ont été tournés à Uashat, Sept-Îles, Maliotenam et sur la Route 138 jusqu’à Port-Cartier. Les actrices, dont plusieurs n’avaient aucune expérience cinématographique, livrent avec professionnalisme toute l’émotion nécessaire au scénario, tant avec leurs larmes que leurs éclats de rire.
Cérémonie à la Salle JMD
«Nous n’avions pas d’actrices issues de notre communauté avant Kuessipan. Nous avons maintenant de grandes actrices, qui nous montrent que nos rêves ne doivent pas s’éteindre», a proclamé ce dimanche à la Salle JMD le porte-parole du conseil de bande ITUM, Kenny Régis.

La productrice Félize Frappier a profité de la première régionale pour souhaiter que les 142 signataires d’une lettre aux élus de la Ville de Sept-Îles questionnant un projet de logements pour étudiants autochtones, visionnent le film Kuessipan. Elle a aussi rendu hommage à Réginald Volant. L’ancien directeur de la radio CKAU et du Festival Innu Nikamu est un des instigateurs du projet cinéma.