En accueillant 25 scientifiques, surtout des jeunes étudiants en maîtrise ou doctorat, le maire de Sept-Îles s’est mis à rêver de recruter ces derniers pour en faire des Septiliens à temps plein. «La baie de Sept-Îles est un beau terrain de jeux pour scientifiques», selon Réjean Porlier.
Le brise-glace et navire de recherche NGCC Amundsen a pris des échantillons d’eau, de glace et de sédiment à trois endroits dans la baie de Sept-Îles où il est arrivé à 5h ce vendredi. Le Port de Sept-Îles a organisé une petite cérémonie à la Marina pour accueillir l’équipage du navire et l’équipe de 25 chercheurs de l’Odyssée Saint-Laurent, une initiative scientifique du Réseau Québec Maritime. «Jamais, on a vu autant de jeunes scientifiques à Sept-Îles», de dire le PDG de l’administration portuaire Pierre Gagnon, fier d’accueillir le Amundsen, un navire dont la réputation transgresse les frontières du Canada.
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Réjean Porlier a profité de la brève escale terrestre pour faire un lien avec la pénurie de main d’œuvre. «On ferme les portes et on vous garde à Sept-Îles», a lancé le maire à la blague. En plus du travail de l’Inrest fondé en 2013 avec l’observatoire de la baie de Sept-Îles, le maire Porlier souhaite d’autres créations d’emplois en recherche. Il demande aussi au gouvernement fédéral de baser un brise-glace en permanence à Sept-Îles.
Entrevue avec Jean-Carlos Montero-Serrano, chef de la mission scientifique Odyssée Saint-Laurent
Entrevue avec Capitaine Alain Gariépy, commandant du NGCC Amundsen