
Les Premières nations n’ont plus besoin de consultations. Les chefs et leaders autochtones sont prêts à faire des propositions concrètes contre la discrimination systémique au Québec.
L’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador rappelle qu’il y a eu la Commission Viens, l’enquête nationale sur les femmes et les filles disparues ou assassinées et la Commission Vérité et réconciliation. Le temps de la réflexion est fini, c’est le temps d’agir, selon l’APNQL.
Elle invite le gouvernement Legault à finir ses devoirs et à examiner les mesures concrètes à prendre rapidement contre le fléau de la discrimination. «La balle est dans le camps du gouvernement.» Le chef Ghislain Picard croit que toute autre consultation serait superflu et même inacceptable pour les Premières Nations déjà trop souvent consulté et toujours en attente de mesures concrètes.
Toutes les propositions sont dans les rapports de la commission Viens et de l’enquête nationale, selon le grand chef Picard. Ce n’est plus le temps de chercher des solutions, c’est le temps de les mettre en application défend l’APNQL.