
En participant au comité de liaison qui étudie le projet d’un pont à Tadoussac, la Coalition Union 138 a été informée en juin du retard et de la nécessité de réaliser des études additionnelles. Union 138 est plutôt favorable aux démarches supplémentaires pour répondre à des préoccupations du milieu, même si elle impose d’être plus patient que prévu.
Le député caquiste de René-Lévesque Yves Montigny a confirmé cette semaine qu’aucune étude concernant la construction d’un pont enjambant la rivière Saguenay ne sera rendue publique en 2023. La Coalition croit que la volonté de l’équipe des grands projets de l’est du Québec du ministère des Transports de bien faire les choses est souhaitable.
Aller au fond des choses
Le porte-parole d’Union 138 Guillaume Tremblay accepte les explications du ministère. «Nous avons l’obligation d’aller au fond des choses pour avoir un résultat clair et précis, car au moment de la prise de décision, le gouvernement en place ne pourra se servir du manque d’informations comme prétexte pour éviter de s’engager envers la construction du pont».
La Coalition Union 138 s’explique mal certains propos du député Montigny. Elle calcule que les bris de service des traversiers engendrés par le manque de main-d’œuvre sont une problématique sérieuse et récurrente. Union 138 poursuivra sa mission de mobiliser et rassembler l’ensemble de la population pour le projet du pont sur le Saguenay.
«Pour y arriver, l’adhésion et la contribution de l’ensemble des citoyens sont fondamentales. Nous devons maintenir notre objectif, Mamu, un pont entre nous» conclut Guillaume Tremblay.