La Côte-Nord se positionne au Congrès Québec Mines + Énergie

La ministre de l'Emploi et ministre responsable de la Côte-Nord Kateri C. Jourdain a participé hier au 43e Congrès Québec Mines + Énergie au Centre des congrès de Québec. (photo Facebook Députée de Duplessis)

La Côte-Nord se fait proactive au Congrès Québec Mines + Énergie qui regroupe 200 experts de l’industrie jusqu’à aujourd’hui à Québec. Le directeur de la Société de développement économique d’Uashat mak Mani-utenam Ken Rock était panéliste hier lors d’une conférence sur le potentiel de la main d’œuvre autochtone et des partenariats avec les Premières nations.

Les besoins criants causés par la pénurie de personnel touchent même la grande industrie. «Nous sommes sollicités comme partenaires. Les grosses compagnies comme les PME veulent l’accès à la main d’œuvre dans les communautés», résume Ken Rock.

La main d’œuvre innue

Il donne l’exemple du succès des ententes entre les conseils de bande et Champion Iron, qui opère la mine de fer du lac Bloom avec un nombre important de travailleurs et de sous-traitants autochtones. Le directeur de la Société de développement économique d’Uashat mak Mani-utenam remarque une hausse des ententes de coentreprises, grâce aux affinités qui se tissent avec les gens d’affaires de Sept-Îles.

Entrevue avec Ken Rock directeur de la Société développement économique Uashat mak Maliotenam

Le dynamisme de l’industrie minière doit servir à améliorer les conditions socioéconomiques des Innus de la Côte-Nord en amenant les membres des communautés à l’emploi. Les partenariats mamu ensemble sont gagnant-gagnant pour la région. Pour Ken Rock, il faut encore apprendre à mieux se connaître et assurer une sécurisation culturelle dans les milieux de travail regroupant des Québécois et des Autochtones.

Coentreprise mamu ensemble

Hier au 43e Congrès Québec Mines + Énergie organisé par le ministère des Ressources naturelles, des exemples de coconstruction dans le démarrage de projets ont été mis en lumière. C’est la voie d’avenir, aux yeux de Ken Rock.

«Nous ne sommes plus à l’époque d’une opposition des leaders autochtones aux projets miniers de la région. Avant, on subissait le développement plutôt que d’être partenaire, maintenant les communautés sont des incontournables au développement régional et il faut travailler ensemble», conclut le directeur de la Société de développement  économique Uashat-Malio.