La Côte-Nord toujours à risque d’une propagation de la grippe aviaire selon le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

Alors que la grippe aviaire gagne du terrain partout en Amérique du Nord, la Côte-Nord demeure une région à risque concernant la propagation de la grippe aviaire selon le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, car le virus cause une mortalité plus significative chez les oiseaux marins de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.

Les fous de Bassan, les eiders à duvet, les goélands marins, les goélands argentés, les oies des neiges, la bernache du Canada, le canard, les oiseaux de proie et les corvidés sont les espèces les plus convoitées par le virus.

Le ministère rappelle que ce n’est pas parce que l’on ne voit pas d’oiseaux morts que le virus n’est pas présent sur la Côte-Nord, car les oiseaux sauvages demeurent le réservoir naturel du virus et, même si certaines espèces semblent plus sensibles et décèdent plus fréquemment des suites de l’infection, d’autres espèces plus résistantes peuvent maintenir le virus dans leur population et le propager sans pour autant démontrer de signes importants de maladie.

Sur le site Web du Réseau canadien pour la santé de la faune, on ne voit pas de cas de la grippe aviaire sur la Côte-Nord, mais cela pourrait peut-être s’expliquer par un manque de données. Les Nord-Côtiers sont donc invités à signaler la présence d’un oiseau sauvage mort ou malade en communiquant avec le MFFP au 1 877 346-6763. Cela aidera à faire le portrait de la situation dans la région. Il demeure important d’éviter d’approcher et de manipuler ces oiseaux en attendant les directives de ministère.