La CSN Côte-Nord affirme que la négociation du secteur public s’inscrit dans un contexte de crise

Les dirigeants de la CSN Côte-Nord, dont le vice-président Steve Heppell au centre ont dévoilé ce lundi les demandes syndicales

La pénurie de main-d’œuvre crée une situation de crise pour les travailleurs du gouvernement dans les réseaux de la santé et de l’éducation, selon la CSN Côte-Nord. Le syndicat demande des hausses de 3$ l’heure dès la première année du prochain contrat pour favoriser le recrutement.

C’est un sérieux coup de barre dans les salaires qui va régler la crise liée à la problématique d’attraction et de rétention du personnel. La CSN Côte-Nord rappelle que le gouvernement de la CAQ dispose de surplus budgétaires historiques.

Le président de la centrale syndicale Guillaume Tremblay croit que seule une hausse significative des salaires va permettre de pourvoir les nombreux postes vacants dans les écoles, les cégeps et les centres de santé de la Côte-Nord.

La surcharge de travail rend la situation insoutenable pour plusieurs employés du réseau de la santé, précise le vice-président de la CSN à Sept-Îles Steve Heppell. Pour lui, il est clair que la solution passe par l’amélioration des conditions de travail. La CSN représente 3500 employés du gouvernement du Québec sur la Côte-Nord.