La CSN Côte-Nord croit que des meilleures conditions aideront à recruter des travailleurs en santé et en éducation

À peine sortis de la dernière négo avec l'état québécois, les dirigeants de la CSN Côte-Nord se prépare à mobiliser les troupes avec la fin de la convention collective le 31 mars.(Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Le syndicat CSN a profité de la Saint-Valentin hier sur la Côte-Nord pour passer son message dans le cadre de la négociation avec le gouvernement pour renouveler le contrat de travail des employés en santé et en éducation. La Centrale rappelle que les travailleurs ont à cœur de donner les meilleurs soins et services. La CSN Côte-Nord invite Québec à faire preuve d’amour en offrant de meilleures conditions.

«Soyons clairs, nos services publics manquent cruellement d’amour», soutient le président du Conseil régional CSN Guillaume Tremblay. Pour régler le problème, le gouvernement doit offrir des conditions qui permettent d’attirer et de freiner l’exode de la main-d’œuvre».

Pour l’instant, le gouvernement n’a rien proposé au chapitre des disparités régionales pour aider les établissements qui ont le plus de difficulté à recruter de la main-d’œuvre permanente, se désole, Guillaume Tremblay.

Entrevue avec Guillaume Tremblay, Président du Conseil central Côte-Nord CSN

Le syndicat, qui représente 3500 employés de l’état sur la Côte-Nord, demande au gouvernement de faire davantage d’efforts pour permettre à la région de retenir son personnel. «La région ne fait pas le poids face aux grands centres où les salaires payés par les agences sont très attirants. Les disparités régionales constituent un problème sérieux», précise M. Tremblay.

Même en négociant en front commun en compagnie de la CSQ, la FTQ et l’APTS, le président de la CSN Côte-Nord s’attend à reprendre le chemin du combattant alors que la convention collective des employés du gouvernement du Québec vient à échéance le 31 mars 2023.