
La CSN Côte-Nord croit que la solution est à portée de main pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre dans les centres de la petite enfance. Le gouvernement doit rapidement mettre en place dans les CPE les mesures d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre qu’il offre dans les réseaux de la santé et de l’éducation.
La centrale syndicale craint des bris de services en CPE sur la Côte-Nord. Les listes d’attente sont déjà phénoménales dans la région. La Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN réclame depuis de nombreuses années le versement de primes de disparités aux travailleuses en CPE des régions éloignées.
Solution équitable et efficace
La mesure a fait ses preuves, défend le syndicat. Québec verse des primes de disparités régionales dans les secteurs de la santé et de l’éducation, mais refuse de le faire aux éducatrices en CPE.
«Cette situation inéquitable engendre une fuite des travailleuses des CPE vers d’autres postes du réseau public, et ce, dans une même ville», dénonce la représentante du secteur des CPE à la FSSS–CSN, Stéphanie Vachon.
«Les bris de services affectent non seulement les familles nord-côtières, mais également les entreprises qui éprouvent de la difficulté à recruter de la main-d’œuvre de l’extérieur de la région. Les primes de disparités régionales représentent un investissement pour le développement de la région», conclut le président du Conseil central de la Côte-Nord CSN Guillaume Tremblay.