
Plafonner le nombre d’étudiants étrangers ne doit pas être la solution pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre. La vitalité des régions en dépend, déplore la députée bloquiste.
La députée de Manicouagan, Marilène Gill, dénonce ce qui s’apparente selon elle à de « l’improvisation » pour faire face aux problèmes criants liés à la crise du logement.
Elle rappelle que le quart des étudiants étrangers viennent s’installer en région et contribuent à leur vitalité économique et sociale
« Les libéraux ratent la cible » selon Mme Gill. « L’éducation est la compétence exclusive du Québec; ce n’est pas à Ottawa à venir imposer sa vision et de surcroît, s’attaquer à nos universités, nos cégeps et nos régions »., a affirmé la députée fédérale.
Le bloc québécois rappelle quelques chiffre. En 2022, le Québec a accueilli 122 045 étudiants étrangers, comparativement à 807 750 au Canada, une part en deçà du poids démographique du Québec au sein du Canada. Le parti pointe aussi du doigt le taux de refus des permis d’études qui est demeuré plus important au Québec qu’en Ontario, et ce, quel que soit le continent de provenance des étudiants demandeurs.