La députée Gill, les Métallos et le Bloc veulent une loi anti-briseurs de grève au fédéral

La députée Marilène Gill au centre de ses collègue Louis Plamondon et Louise Chabot, ainsi que quelques syndiqués Métallos. (photo Courtoisie)

Une dizaine de matelots de Sorel-Tracy à l’emploi du Groupe Océan vivent une injustice en raison du recours à des «scabs». Une loi anti-briseurs de grève pour les entreprises de juridiction fédérale s’impose, selon le syndicat des Métallos et le Bloc Québécois.

La députée de Manicouagan Marilène Gill et quelques collègues ont soutenu les Métallos de Sorel hier lors d’un point de presse à Ottawa. «Le gouvernement a suffisamment consulté. Il doit maintenant remplir son engagement électoral et protéger le droit de négocier des travailleurs», réclame la députée de la Côte-Nord.

La porte-parole bloquiste en matière de Travail Louise Chabot a déposé un projet de loi privée anti-briseurs de grève. «Si le gouvernement a une réelle volonté d’agir, il peut aussi déposer rapidement sa propre mouture», invite Marilène Gill.

Extrait Marilène Gill

Contrairement à celui du Québec, le Code canadien du travail permet présentement qu’une entreprise engage des briseurs de grève pour maintenir ses opérations. «Chaque jour, des scabs payés de deux à trois fois le salaire des syndiqués franchissent la ligne de piquetage pour aller faire le travail à leur place. C’est honteux», dénonce le porte-parole des Métallos, Pascal Delisle.

Entrevue avec la députée de Manicouagan Marilène Gill