La députée fédérale de Manicouagan se range aux côtés de l’industrie forestière réclamant à son tour des mesures d’urgence pour que les producteurs forestiers puissent récolter le bois ravagé par les feux avant qu’il ne soit trop tard et relancer leur saison.
Marilène Gill demande un programme d’urgence pour venir en aide aux PME forestières québécoises et à leurs travailleurs. « La priorité sera de récolter le bois et pour le faire, les entreprises forestières devront racheter de la machinerie. Ça signifie les aider à payer les déductibles d’assurance et les soutenir pour faire face aux frais fixes » commente Mme Gill.
Elle réclame un programme sur la même base que pour la COVID avec un programme de subventions salariales pour aider les PME à garder leurs employés ainsi que des mesures d’assouplissement à l’assurance-emploi pour les travailleurs que la crise aura contraints au chômage.
« Ottawa peut s’appuyer sur l’expérience de la pandémie afin de gagner le temps dont nous avons besoin pour limiter les dégâts considérables de cette catastrophe. C’est une partie importante de l’économie du Québec et d’ailleurs au Canada qui est en jeu », ajoute la députée de Manicouagan.
Le temps presse car les arbres affectés par les feux ne sont pas perdus mais ils seront rapidement envahis par les insectes, indique pour sa part le Conseil de l’industrie forestière du Québec.
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Les feux qui ont déjà brûlé plusieurs milliers d’hectares entraînent des dommages directement pour l’industrie conclut Mme Gill considérant que des machines sont toujours sur le terrain et que l’ampleur des dégâts n’est pas encore évaluée. « Ces machines coûtent très cher et souvent, ce gagne-pain est l’investissement d’une vie pour un entrepreneur forestier.»